À l’approche de sa sortie (ainsi que celle de son DLC intitulé “Les Terres Marécageuses” – Bogland en VO) prévue pour le 28 octobre, je vous présente aujourd’hui Halls of Torment est un jeu d’action roguelike développé et édité par Chasing Carrots.
Ce titre au style rétro revendique une inspiration assumée des classiques du hack’n’slash des années 90, notamment Diablo, tout en adoptant les codes modernes du « bullet hell » et du Dual-stick-shooter.
Pensé pour des sessions courtes mais intenses, il propose une expérience solo centrée sur la survie dans des environnements infernaux.
Un univers sombre sans fioritures
Le scénario est volontairement minimaliste : vous incarnez un héros plongé dans des couloirs démoniaques, affrontant des vagues de monstres pour accumuler des trésors et débloquer des personnages. L’univers sombre et fantastique sert de toile de fond à une progression purement mécanique, sans narration développée ni dialogues. L’ambiance fonctionne, mais ne cherche jamais à raconter une histoire.

Un hommage visuel aux années 90
Visuellement, le jeu adopte une esthétique pré-rendue qui évoque les RPG des années 90. Les environnements sont volontairement austères, avec une palette de couleurs sombres et des effets visuels simples mais lisibles. Techniquement, le jeu tourne de manière fluide et stable, même lors des affrontements les plus chaotiques.
Le moteur Godot utilisé par Chasing Carrots permet une optimisation efficace sur toutes les plateformes.

Classique, mais bien exécuté
Côté originalité, Halls of Torment ne révolutionne pas le genre, mais il le maîtrise. Il emprunte aux roguelikes et aux bullet heavens sans chercher à innover radicalement. Son principal attrait réside dans sa capacité à condenser les mécaniques éprouvées dans une formule accessible et efficace. Le jeu ne prétend pas être novateur, mais il sait ce qu’il fait.

Une boucle de gameplay efficace
Le gameplay repose sur une boucle simple : survivre le plus longtemps possible face à des hordes d’ennemis, améliorer son équipement, débloquer des compétences et recommencer. Le contrôle isométrique est précis, les mécaniques de progression sont claires, et chaque partie offre une montée en puissance satisfaisante.
Les personnages à débloquer et les objets magiques ajoutent une couche de stratégie bienvenue.

Un contenu taillé pour la rejouabilité
La rejouabilité est au cœur de l’expérience. Chaque session est différente grâce aux combinaisons d’équipements et aux ennemis variés.
Le contenu est suffisamment dense pour motiver plusieurs heures de jeu, même si l’absence de narration ou d’objectifs scénarisés peut limiter l’engagement à long terme pour certains joueurs.

Halls of Torment
📝 Conclusion
Halls of Torment est un jeu simple, efficace et bien calibré pour les amateurs de roguelikes à l’ancienne. Il ne cherche pas à raconter une histoire ni à bouleverser les codes, mais il offre une expérience solide, nerveuse et gratifiante. Un bon choix pour des sessions courtes et intenses, sans prise de tête.
✅ Points positifs
- Direction artistique rétro réussie
- Gameplay fluide et addictif
- Bonne rejouabilité
- Optimisation technique solide
- Progression claire et motivante
❌ Points négatifs
- Scénario quasi inexistant
- Peu d’innovation
- Ambiance répétitive à la longue
- Pas de multijoueur
- Interface un peu austère
👨💻 Développeur : Chasing Carrots
🏢 Éditeur : Chasing Carrots
📅 Sortie : 28/10/2025
🎮 Plateformes : Xbox Series, PC, PS5
🧪 Testé sur : Xbox Series S
🎁 Code fourni par l’éditeur